A propos de "soumission"
Le commentaire de "Dacaio" justifie que je prenne la peine de développer ma réponse.
Une clarification s'impose sur la différence qu'il y a dans mon esprit entre soumission, compréhension, acceptation.
Je suis, et vous avez déjà du le constater, adepte d'une relation respectueuse avec les chevaux afin d'en faire des partenaires et non des esclaves. Néanmoins nous ne devons jamais oublier qu'en posant les fesses sur les 4 ou 500 kilos de muscles d'un animal de proie nous lui confions notre vie. Des millénaires d'évolution ont encrés profondément dans son comportement des réflexes ataviques qui lui dictent, d'abord de réagir, et de réfléchir en suite. Aussi grand soit notre talent, (et je suis conscient de la modestie du mien) nous ne pouvons modifier ce qui a permis à son espèce d'arriver jusqu'à nous. Vous savez ! ce qui est réputé revenir au galop !
Par chance pour nous le cheval est un animal grégaire aux relations sociales bien codifiées qui le conduisent à confier sa destiner à un dominant qui prends en charge la sécurité du groupe.
Faraon fait partie des chevaux qui ont beaucoup de sang froid. Même les plus débonnaires peuvent réagir au centième de seconde.
L'acceptation ou la compréhension sont des attitudes d'apprentissage qui font appel à la réflexion. La soumission est un état permanent dans lequel le cheval se place par rapport à son dominant. État qui lui apporte du confort puisqu'en situation d'alerte c'est le dominant qui dictera le comportement du groupe.
Il est donc impértatif voire vital de pouvoir gérer les réflexes de notre compagnon et pour ce faire de se placer dans la position de celui dont les ordres ne se discutent pas.
Le bonheur en équitation passe par "penser cheval" avant de panser son cheval.