un peu d'histoire
Je suis passionné par les jeunes chevaux. J’ai d’abord acquis une petite jument de trois ans tout juste débourrée, puis plus tard acheté à un ami un poulain d’un an que je voulais éduquer pour le garder entier. Ce qui fut fait. Ces deux la filant le parfait amour dans le même paddock m’ont donnés une pouliche EOS, et un an après un poulain SPAHIS. Je me suis rapidement aperçu qu’a ce train j’allais être à brève échéance à la tête d’une harde. J’ai donc séparés mes deux tourtereaux d’autant que la présence des poulains nécessitait un isolement de mon entier. Bien que très paisible ce dernier n’en constituait pas moins une présence anxiogène pour la jument. Les juments ont vis à vis de leurs poulains un comportement très protecteur et l’espace d’un paddock aussi grand soit il ne permet pas à chacun d’avoir un espace de liberté suffisant pour que la cohabitation soit supportable.
Je suis le seul passionné dans ma famille ma femme et mes enfants aiment les chevaux mais ont leur limites. En la matière moi je n’en ai pas… il fallait donc que la raison l’emporte sur la passion. Et alors ??
J’ai entrepris de vendre mes chevaux … ça a duré plusieurs années par ce que je cherchais des acheteurs qui me correspondent avec qui je puisse garder un contact afin que la séparation soit progressive pour moi et pour la famille. Tous vendus ! sauf un. SPAHIS que je monte en ce moment et qui a 11 ans. Pourquoi lui ? Peut être par ce que sont caractère affirmé voire largement dominant, comme sa mère, me plait bien qu’il est frimeur et qu’avec lui rien n’est simple et toutes les erreurs se payes comptant.
Dés sa naissance il s’est montré facétieux il avait tout juste un jour lorsque je conduisi sa mère dans un petit prés qui surplombe la petite route qui désert la maison. Tout juste arrivé sur le prés Spahis part dans tous les sens dans des galops furieux. Soudain il se dirige droit sur le talus qui surplombe la route et disparaît quelques mètres plus bas sans mal mais panique de la jument Spahis cherchant à remonter en sens inverse en vain. J’ai du conduire la jument sur la route pour qu’ils se retrouvent enfin.