Peut être la solution...

Publié le par jmistral

Je dois vous dire tout de suite que j'ai expérimenté toutes les suggestions faites dans vos commentaires.

De la pichenette par surprise, sans avoir l'air d'en être à l'origine, en passant par le pinçon jusqu'à la morsure. oui oui je l'ai mordu sur le nez. Résultats néants.

De plus, toutes les tentatives de réponses par un moyen coercitif se soldaient par une escalade plus ou moins violente qui engendraient une situation de lutte y compris en selle. Situation que je ne veux en aucun cas voir se développer et qui constituait de jour en jour une régression progressive de son comportement qui s'étendait

J'ai donc réfléchi et tout particulièrement sur ce qu'était notre relation antérieurement à cette situation nouvelle. Il me faut impérativement trouver la solution d'autant que c'est moi qui la détiens. Je me sis aussi replongé dans de bonnes lectures de Marthe Kiley-Worthington et Véronique de Saint Vaulry.

Qu'ai-je changé dans mon comportement pour que le cheval calme, coopérant et doux d'hier soit devenu un forcené agressif ?

Comment retrouver le climat paisible de confiance réciproque ?

Pourquoi suis je devenu un individu inquiétant qui engendre le stress ?

Premier constat après plusieurs jours d'inactivité j'avais repris le travail sur des durées plus longues, histoire de rattraper le temps perdu (bien sur). Faraon n'aime pas travailler trop longtemps sur le même sujet. J'ai évidemment oublié le bon principe qui veut qu'il soit préférable de s'arrêter sur une bonne réponse même un peu imprécise et ne pas chercher à se persuader que c'est bien acquis en le redemandant plusieurs fois de suite. Redemander trop longtemps la même chose m'a conduit au résultat inverse de celui recherché. C'est à dire lassitude, détérioration de la réponse obtenue, rébellion.

Deuxième constat Faraon à besoin de contact et le laisser poser son nez contre moi avec confiance (sans penser et exprimer certainement par ma réaction)  que ce sale c.. cherche encore à me mordre est une attitude apaisante pour lui. En d'autres termes c'est lui accorder ma confiance à priori quelques soit le vécu passé. Cela n'exclu pas la vigilance pour arrêter par un NON toute papouille pouvant dégénérer. Prendre l'initiative de la confiance et de la douceur me semble créer un climat plus serein.

Varier les exercices et les demandes en s'arrêtant opportunément à la première réponse. 

Ne pas réagir à tous les simulacres de morsure.

Aborder la relation d'une séance de travail par:

Prendre le temps de le laisser venir à moi dans son parc.

Faire un naseau naseau avant de lui passer le licol.

Prendre le temps de faire  un pansage doux (même si il est couvert d'une croute de boue)

Ce changement de comportement plus proche de ce que j'appliquais au début de notre relation semble être la solution.

Je vous dirais dans quelques jours si l'impression d'une séance se vérifie sur d'autres.

Sachant que comme l'a dit Sobène Olstef " l'amour et l'équitation sont   les deux plus larges carrières que l'homme puisse trouver pour exercer sa maladresse"

Je me suis dit semons l'amour pour récolter la tendresse.

Publié dans FARAON

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L
<br /> En fait c'était sans doute un peu de complicité perdue...et oui, c'est une des meilleurs choses de ne pas oublier de prendre son temps dans de petits gestes qui semblent anodins mais créent cette<br /> conexion si précieuse.<br /> Tout ça me semble bien partit en tout cas, à suivre donc. :)<br /> <br /> <br />
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B
<br /> C'est en fin de compte tellement captivant d'essayer de comprendre. Et quand on dénoue le problème quelle récompense fabuleuse ! Je te souhaite les plus beaux moments avec ton cheval. À bientôt ...<br /> <br /> <br />
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