OCEANS.

Publié le par jmistral

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Ne voyez dans le titre de cet article aucune allusion aux conséquences de la pluviométrie excessive de cet hiver. Le mistral est revenu, avec lui le soleil et malgré des températures très basses -10 au levé du jour la déshydratation des terrains s'est opérée.
Je suis aller voir le film OCEANS de Jacques PERRIN. J'étais très curieux de voir comment un N ième film sur les océans et les fonds marins pouvait avoir encore quelquechose de nouveau à nous faire découvrir après l'oeuvre monumentale du pharaon Cousteau, celle plus confidentielle de Luc Besson avec Atlantis, et les rendez vous de Thalassa. Les précédentes productions (Microcosmos et Le peuple migrateur) m'avaient montré combien J PERRIN était capable d'associer une technologie de prise de vue spécifique et la connivence avec les animaux. J'étais donc doublement curieux.A une époque ou le temps c'est avant tout de l'argent ! boucler un film en un temps records est maintenant la règle. A contre courant de cette tendance J Perrin prends le risque de consacrer du temps pour se faire accepter par les animaux et nous les faire approcher au plus près (ses "making of" sont tout aussi passionnants que les films eux mêmes).
La nouveauté annoncée d'Océans c'est le mouvement et il est bien au rendez vous, certaines scènes sont époustouflantes de ce point de vue et ça va même trop vite on a le tourni, les gros plans impressionnants, surtout lorsque l'on sait que sous l'eau les téléobjectifs ne sont pas utilisables même dans des eaux très claires. La poésie des lentes évolutions d'invertébrés alternent avec la férocité des scènes de chasse. Nous rentrons dans l'intimité de l'amour maternel avec les morses et les phoques du grand nord avec des scènes émouventes. Il faut avoir un immense respect envers les animaux pour parvenir à saisir le véritable dialogue gestuel d'une mère qui incite son petit à plonger sous la glace.
La musique accompagne les images sans les escamoter les commentaires en voix off  sont peu nombreux et complètent bien les images. L'appel au respect de la nature se fait sans la dramaturgie des Nicolas Arthus bertrand et Yan Hulot.
J'ai regretté certains bruitages un peu trop excessifs mais dans l'ensemble j'ai aimé et souhaite à J Perrin de conquérir le coeur de suffisemment de spectateurs pour équilibrer son budget et lui permettre ainsi de nous emmener plus tard dans d'autres découvertes de cette qualité ou l'animal n'est pas un alibi mais bien l'acteur principal.

Publié dans Opinion

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B
<br /> j'espère aller le voir la semaine prochaine ! ça me branche plus qu'avatar ! ;-)<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Et bien voilà un commentaire élogieux !!! ça me donne envie d'aller au cinéma une nouvelle fois !!! ton article change du tout au tout avec celui sur Avatar :-)<br /> <br /> <br />
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M
<br /> AH oui, la tendresse du morse envers son petit<br /> Un moment d'anthologie<br /> <br /> <br />
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